Vous avez reçu un message douteux contenant des pièces jointes ? Vous avez retrouvé par hasard une clé USB ? Gare aux «rançongiciels» (ou «ransomware») ! Vos données peuvent-être chiffrées et prises en otage contre rançon.

Non seulement ces attaques augmentent en nombre, en fréquence et en sophistication mais elles sont trop souvent sous-estimée par les professionnels de santé. Et pourtant la menace est bien réelle.

Désormais, les hackers n’hésitent plus à viser les cabinets médicaux. Une cyberattaque massive vient d’ailleurs de frapper des chirurgiens-dentistes et orthodontistes de la région Nouvelle-Aquitaine.

Selon les derniers chiffres de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques), la progression des attaques de ransomwares serait de + 60% sur les 6 premiers mois 2021 (elles étaient multipliées par 4 en 2020).

Parce que toutes les victimes d’attaques informatiques ne disposent pas des compétences et/ou des ressources suffisantes en cybersécurité, la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a été créée.

Cette plateforme assiste les victimes d’acte de cyber malveillance, en assurant un service d’assistance en ligne et une mise en relation avec des professionnels en sécurité numérique référencés sur la plateforme.

Elle prodigue également de nombreux conseils pour prévenir les risques et sensibiliser aux bonnes pratiques en sécurité numérique.

N.D.L.R : Ce sujet est d’autant plus d’actualité que la députée Valérie Faure-Muntian, présidente du groupe d’études Assurances de l’Assemblée nationale, a présenté ce mercredi 13 octobre un rapport qui propose d’inscrire dans la loi l’interdiction pour les assureurs de « garantir, couvrir ou d’indemniser la rançon », en cas d’attaque par rançongiciel ou « ransomware ».

D’après ce rapport parlementaire, payer des rançons des cyberattaques créerait un appel et alimenterait la criminalité en ligne. 

Cela fait des années que les assureurs demandent une clarification du sujet puisque aujourd’hui, garantir le paiement des rançons n’est pas illégal.